28 mars 2006

La devanture (4)

En bas à droite de la devanture, du côté chauffeur, j'ai fixé une vanne issue de la grappe Perl Modell référence 6-007, collée à un fil de laiton de 0,7mm... Bien que ce diamètre soit exactement celui que j'ai mesuré sur la partie verticale située sous la vanne, je le trouve un chouia trop gros. Un ou deux dixième de moins serait probablement mieux.

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De plus, cette pièce n'est pas l'exacte représentation de ce que je vois sur le diagramme, idéalement il aurait fallu une autre référence de Perl Modell, le volant réf.1-430, malheureusement Per Lindgren est en rupture de stock et n'a pas su me donner de date à laquelle cette pièce serait à nouveau disponible.

Pour bien faire, il faudrait les trois départs de vapeur situés juste à côté de cette vanne, mais pas trouvé de pièce de détail adéquate, il faudra donc faire "sans". Il me reste une dernière petite pièce à coller côté mécanicien, plus tard...

24 mars 2006

L'abri (3)

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Pour fixer les portillons articulés décrits voici quelques jours, j'ai fabriqué une sorte de petit clou, en fil de laiton de 0,3mm, dont la tête est constituée d'une très courte section de tube de 0,8mm, le même tube qu'utilisé précédemment pour les portillons et l'abri. La tête de ce clou est collée à la cyano, j'imagine que ça doit pouvoir se souder.

Auparavant, j'avais fixé un morceau de tube de laiton de 0,8 pour la partie supérieure des mains montoires, de chaque côté de l'abri. A noter que je colle ce tube à l'intérieur des supports de mains montoires, comme décrit dans un message précédent, et non dans l'axe des trous préparés par Mecanic Trains. Je glisse ensuite la pointe de ce clou improvisé dans le tube de laiton, et une goutte de colle cyano suffira à en maintenir la tête dans le bas de l'abri. Ceci de chaque côté, pour chaque portillon.

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Attention à ce que la cyano ne se propage pas dans le tube du portillon, faute de quoi cela ne serait plus trop articulé, à moins de recommencer... De toute façon il n'y a pas besoin de mettre beaucoup de colle, une goutte suffit, puisqu'à terme le plancher de l'abri viendra bloquer ces clous.

22 mars 2006

La devanture (3)

Une fois le gueulard PLM en place au milieu de la devanture, j'ai utilisé un stylo à fibre de verre pour poncer finement les raccords, ainsi que diverses traces dont je ne m'étais pas trop soucié jusqu'à présent.

Quelques brins de fil électrique me servent à représenter les détails des tubulures qui courent tout autour de la gueule du foyer. La finition sera faite à l'aide de pièces Perl Modell.

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J'utilise une vanne provenant de la référence Perl Modell 6-003 pour occuper le centre. D'un côté de cette vanne, un fil de laiton de 0.3 part vers le haut vers la nourrice, en zigzagant, comme sur le diagramme. De l'autre côté, le fil solidaire de la vanne se pert dans l'entrelas de tubulures à la gauche du foyer, en évitant les surépaisseurs. Cette extrémité du tuyau sera masquée par une autre pièce Perl Modell, ce qui explique que je ne me sois pas trop soucié de la finition. Une troisième pièce Perl Modell viendra prendre place à droite, côté chauffeur.

20 mars 2006

L'abri (2)

Il m'a fallu des mois pour comprendre ce qui me gênait dans l'abri en résine de Mecanic Trains. Sur la pièce en résine, si je fixais les mains montoires verticalement depuis le rebord du toit de l'abri, je ne tombais pas dans les trous des supports des mains montoires, ce qui laissait supposer qu'il me fallait mettre en forme ces mains montoires pour suivre le mouvement de l'abri. Or, sur la seule photo de la loco sans tender vue par l'arrière dont je dispose, les mains montoires sont parfaitement rectilignes et verticales, au lieu de suivre l'arrondi du côté de l'abri. De plus, sur les photos de la machine réelle, vue par l'avant, on ne voit pas les mains montoires, sur toutes les photos elles sont masquées par la tôle de l'abri (voir la barre de titre - c'est tout petit j'en conviens)...

La conclusion à laquelle je suis arrivé est la suivante : sur la 241C1, les supports de mains montoires étaient incurvés vers l'intérieur de l'abri. Probablement le même mouvement que les supports de mains montoires du tender, juste en arrière de cet abri. J'ignore ce qu'il en est pour les 241A/D du PLM, et si l'abri Mecanic Trains est bien conforme pour ces locos. Mais pour la 241C1, il y a quelques modifs à faire...

Le plus simple est de poncer légèrement les extrémités des supports de mains montoires en obliquant les extérieurs vers l'intérieur de la plateforme, et de fixer les mains montoires non pas dans les trous prévus à cet effet par Mecanic Trains, mais sur la face intérieure des supports. Idéalement, il faudrait également incurver l'arrière des tôles latérales de l'abri, par exemple par ponçage, mais je ne sais pas comment restituer les rivets. Ou bien en découpant / recollant l'arrière des côtés de l'abri, mais cela me semble un peu scabreux. Bref, je préfère m'en tenir à un ponçage minime des supports de mains montoires.

18 mars 2006

La devanture (2)

Cela m'a pris sur un coup de tête, je ne "sentais" pas la gueule du foyer de cette devanture de 241A/D, et j'ai préféré la remplacer. Il y a ce renfort arrondi en-dessous, visible sur le diagramme de la devanture de la 241C1, j'avais bien essayé de coller une petite chute de laiton pour le figurer mais cette première version n'était pas terrible. J'ai donc pris une tôle de laiton plus longue, plus large, 1mm de large par 0,2mm d'épaisseur, initialement prévue pour les cerclages de chaudière : mis en forme arrondie, ce n'était toujours pas ça, en fait le gueulard lui-même n'était pas assez large.

Le déclic est venu en parcourant les pages du site Mecanic Trains. J'ai donc remplacé ce "gueulard" par un autre, pris sur la devanture de 231 PLM que propose Mecanic Trains, et qui me semblait plus proche de ce que je pouvais observer sur le diagramme de la 241C1.

Le travail de remplacement s'est fait par fraisage à la meule, pas évident lorsque tout le petit détaillage est déjà monté... Pour le découpage du gueulard de la devanture de 231 PLM, cela ne m'a pas posé de problème particulier, cette devanture étant très peu épaisse, je n'ai pas eu à réduire l'épaisseur de la pièce découpée. Lors de la mise en place du gueulard dans le logement creusé dans la devanture de 241 A/D, je me suis arrangé pour ne pas mettre plus de colle qu'il n'en faut, et pour faire sortir le peu d'excédent par le bas : positionner le haut de la pièce, puis presser sur le bas. Ainsi la goutte excédentaire est enlevée d'un simple coup de cutter.

Ce n'est pas encore très propre, la macrophotographie fait ressortir nombre de défauts, mais enfin, voici une vue du résultat, prise en lumière rasante pour faire ressortir les détails.

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De part et d'autre du gueulard, je représente les ressorts de rappel des vantaux par des petits morceaux de corde de guitare. Pour les vantaux, j'utilise des chutes de laiton et de styrène noir, le choix des matériaux s'étant fait par hasard. Pour la tringlerie horizontale au-dessus du foyer, j'ai eu un tout petit souci car l'une des deux tiges de laiton s'est fichue légèrement en biais, impossible de la "récupérer" - qui a dit que la cyano ne collait pas le laiton ? Je parie sur la peinture pour masquer cette irrégularité...

Pour la suite, je prévois d'améliorer le détaillage de cette devanture avec des fils de laiton de différents diamètres, et des pièces Perl Modell.

16 mars 2006

Quelques vues d'ensemble

Voici donc quelques photos de la loco et de son tender, tels qu'ils se présentaient au moment où j'ai ouvert ce blog. Dans ce message, il y aura plus de photos que de texte, pour une fois. Et qui plus est, des photos prises en extérieur en lumière naturelle, l'hiver est fini !

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Les différentes parties de la loco sont simplement empilées les unes sur les autres, et non vissées. Les bielles ne sont pas fixées, le compresseur à air est lui aussi juste posé en place pour la photo.

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Il reste la finition de la devanture, la fixation des portillons, le détaillage du tender, mais aussi et surtout, les tubulures rapportées sur la chaudière : système ACFI, canalisations de sablière, tringlerie des commandes, câbles électriques... A suivre !

15 mars 2006

La plate-forme avant

Une fois posée la traverse avant, j'ai pu continuer les travaux sur l'avant du châssis.

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J'ai décidé de couper la partie avant du tablier, et de la coller à demeure sur le châssis. Il m'a en effet semblé plus rationnel de rendre ces deux pièces solidaires afin de faire disparaître le jour disgracieux entre la traverse et la plateforme de la 241P Jouef. J'ai donc coupé le tablier au niveau des cylindres, le raccord sera masqué par la chaudière.


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L'avant a été refait quasiment intégralement, le plastique fondu par l'Ambroid ProWeld a ensuite été mis en forme, avant d'être recouvert de plasticarte de 1/10e" soit 0.25mm d'épaisseur. Les raccords sont enfin poncés avec du papier abrasif de plus en plus fin.



La raison pour laquelle j'ai opté pour une couche fine de plasticarte est que j'espérais repousser des rivets par en-dessous. Hélas, mes très nombreux essais se sont avérés insatisfaisants, je n'arrivais pas à obtenir des rivets plus petits que 7/10e de diamètre - ce qui est très gros comparé aux 2 à 3/10e des rivets d'une pièce de moulage, telle que le compresseur à air qui viendra dans le logement découpé dans la plateforme de droite. J'ai donc laissé tomber les rivets, mais la surcouche de plasticarte est restée, ce qui n'est pas plus mal car les raccords sont plus fins. L'idéal aurait été une pièce en photogravure, mais je n'ai pas de quoi faire ça.

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De chaque côté, j'ai découpé deux plateformes en plasticarte de 1/10". J'ai ensuite posé deux petits renforts en laiton sous le plastique, pour maintenir les marchepieds de la loco, puis doublé le plasticarte de 1/10" avec du 0,5mm, afin que les plateformes soient moins souples.


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Pour les renforts en laiton, j'ai pris deux chutes de la même tôle de 4mm qui m'a servi à représenter la traverse, mais cela n'est pas une bonne idée. Cela génère une surépaisseur peu esthétique, même s'il est vrai que ces renforts sont assez peu visibles en marche normale.



En fait, pour ces renforts, j'aurais dû choisir une largeur correspondant à l'intervalle compris entre les deux pattes des marchepieds, ainsi j'aurais pu souder (ou à la rigueur, coller) le contrefort entre ces pattes. De même, avec un peu d'anticipation j'aurais pu glisser une unique tôle de laiton entre l'avant du tablier et le châssis, plutôt que deux petits bouts de chaque côté, ainsi elle aurait été parfaitement maintenue. Fort heureusement, l'Araldite colle très bien ces matières.

A noter également sur les photos ci-dessus, le plomb logé un peu partout, afin d'augmenter le lest de l'avant de la loco et de rééquilibrer celle-ci, déjà fortement lestée sur l'arrière.

14 mars 2006

La traverse avant

J'avais initialement prévu de conserver la traverse d'origine Jouef issue de moulage, mais en y regardant de plus près, celle-ci s'avère non conforme pour la 241C1. En effet, sur les photos de la machine réelle aussi bien que sur le diagramme, la traverse avant de la 241C1 est un I constitué d'une partie verticale qui maintient les tampons et l'attelage à vis, et de deux contreforts horizontaux, en haut et en bas de la partie principale. Bref, typique des machines anciennes. Sur une 241P, les contreforts ne dépassent pas sur l'avant si bien que la traverse avant apparaît plate, ce que Jouef a plus ou moins bien reproduit sur son modèle. Donc pour une machine ancienne, cette traverse avant ne convient pas.

En appliquant une règle de trois aux dimensions relevées sur le diagramme vu de face de la 241C1 réelle, je détermine que la traverse avant doit faire une largeur de presque 32mm à l'échelle H0, c'est à dire plus d'1mm de plus que la traverse avant Jouef. J'ai réalisé une traverse avant par soudure de tiges de laiton en I, en assemblant les éléments suivants :

  • pour la traverse proprement dite, l'Octant réf.P350 / 4.0 : tôle de laiton 0,5 * 4,0 mm
  • pour les renforts en haut et en bas, j'opte pour la réf.P330 / 1.5 : tôle de laiton 0.3 * 2,0

Le plus difficile n'est pas tant de souder ces éléments ensemble, que de coller le résultat sur l'avant de la loco à peu près sans repères. En effet, une grosse goutte de colle résine type Araldite suffit à maintenir fermement cette traverse sur le châssis débarrassé de la traverse d'origine : mais attention au positionnement ! Il faut impérativement respecter la perpendiculaire à l'axe du chassis, un centrage parfait, l'horizontale en vue de face, la verticale en vue de côté...

La suite de l'aventure, poser à nouveau les plateformes avant de la loco, de part et d'autre du chassis, conformément aux diagrammes et aux photos de la machine réelle, puis percer des trous pour les tampons, l'attelage à vis et les conduites de vapeur.

13 mars 2006

La chaudière (4)

Au travers d'essais infructueux, j'ai pu me rendre compte que le collage de matières aussi différentes que la résine, le laiton, les plastiques (au pluriel), n'est pas évident. En tout état de cause, la colle cyanocrylate n'est pas la réponse absolue, loin s'en faut. J'ai essayé des dizaines de colles, incluant de nombreuses variations de la cyano : en un mot cela ne colle pas, au sens chimique du terme (l'imbrication de molécules d'un liant avec celles de deux solides à maintenir en contact). Pour un tenon dans un trou, ça va encore, mais pour des pièces de laiton très lisses, telles qu'une tôle fine représentant un cerclage, ou alors avec une zone de contact très faible, tel qu'un fil de 0,5mm de diamètre tangeant à une chaudière, cela ne prend pas, et tôt ou tard, cela se défait. La colle bi-composants type Araldite a un meilleur pouvoir adhérent, mais le film de colle reste trop épais pour la plupart des applications modélistiques.

Les cerclages de chaudière ne seront donc pas en laiton comme prévu initialement, mais en styrène. Pour l'association styrène sur résine, la cyano fonctionne bien. Pour les tubulures rapportées en fil de laiton, aucun remplaçant ne me vient à l'esprit, aussi j'espère que cela ne sera pas trop la prise de tête. Peut-être faire de petits trous à chaque extrémité du fil ?... Faudra voir, au cas par cas...

Fin Novembre 2005, je profite d'Expométrique pour faire le plein de diverses pièces et matériaux qui me manquaient. Pour les cerclages de styrène, j'ai choisi la référence 101 de Evergreen, 0.010" x 0.030" soit 0,25 x 0,75 mm. Pour la finition, j'utiliserais du Letraline couleur doré, il fait exactement la même largeur. Quelque temps plus tard, je colle l'abri, satisfait du résultat de ponçage décrit précédemment. Voici une photo du résultat, prise début Janvier.

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Un petit détail d'importance, j'ai dû mettre l'abri très en arrière sur la chaudière. En effet, sur les diagrammes celle-ci semble plus longue sur la 241C1 que sur une 241A. Normalement la vanne la plus en arrière du foyer, juste devant l'abri, devrait être masquée par le déflecteur de la lunette avant. Or le bloc de résine Mecanic Trains est un peu trop court d'un ou deux millimètres pour une 241C1, si bien que la vanne la plus en arrière sera bien plus visible sur ce modèle que sur le diagramme. J'ai collé l'abri sur l'arête du bord de la chaudière : cela tient à peine, cela tiendra mieux lorsque la devanture viendra prendre sa place à l'intérieur de l'abri.

Sous la chaudière apparaissent les deux conduits de vapeur qui amènent celle-ci jusqu'aux cylindres. J'ai pour ma part récupéré ces conduits sur la chaudière de l'épave de 241P Jouef, découpés au cutter et poncés en forme, puis collés à la cyano. Sur l'avant de la chaudière, entre la cheminée et le dôme de vapeur, j'ai percé deux trous pour les tenons des réservoirs du système ACFI, pas collés en place car je travaille encore dessus.

12 mars 2006

Le foyer

Bien évidemment, compte tenu de l'espace vide dans la pièce de moulage Jouef, j'ai souhaité ajouter du lest dans le cendrier de la locomotive, la partie inférieure du foyer. Je l'ai donc rempli avec des petits plombs de pêche noyés dans de la colle type Araldite.

De plus, ayant arasé les deux longerons du châssis, pour faire disparaître les deux fentes inesthétiques dans le tablier Jouef à l'intérieur de l'abri et disposer un sol uniforme, il est apparu nécessaire de renforcer ces longerons, cf. un message précédent. J'ai choisi des barres de laiton de 1mm d'épaisseur : l'Octant réf.P500/8.0, barre de laiton 1,0 * 8,0 mm. En effet, 8mm correspond à la largeur du côté de cendrier Mecanic Trains, ce dernier viendra donc en appui sur l'extérieur de la tôle de laiton sur toute sa longueur, et sera ainsi parfaitement maintenu. Pour la partie située entre les deux longerons, l'espace ne fait que 7mm, il est donc nécessaire de limer un peu la barre de laiton pour en réduire la largeur... La référence voisine, 1,0 * 7,0 mm, n'est pas assez large pour maintenir correctement les côtés de cendrier, et je n'avais pas envie d'acheter les deux références, à presque 5 euros la pièce de 50cm.

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J'ai commencé par meuler les faces externes du cendrier Jouef pour en faire disparaître les détails et les amincir un peu. J'ai également abaissé leur hauteur de 1mm, afin de coller les tôles de laiton par-dessus sans générer de surépaisseur, attention au niveau des plombs de pêche dans le foyer. Tout ceci se colle à l'Araldite. Lorsque les deux côtés de cendrier Mecanic Trains sont collés, je fixe les marchepieds en laiton en noyant leurs deux pattes pliées à 90° dans une goutte de colle Araldite. Un peu de précision est nécessaire pour placer correctement ces marchepieds dans les trois directions, mettre l'ensemble chaudière / abri / tablier en place par-dessus pour juger du résultat.

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Avec ça, la loco a gagné quelques grammes... Le long du châssis, on aperçoit les prises de courant, fil de laiton de 0,3mm plié et courbé en forme pour venir s'appuyer sans frotter sur les cerclages de roues, par au-dessus. Ces prises de courant seront camouflées sous le tablier, à l'intérieur des passages de roues. A l'intérieur du châssis entre les longerons, du fil souple pour la liaison électrique, et du plomb sur le dessus.

11 mars 2006

L'abri

L'abri Mecanic Trains est une pièce en résine moulée, compacte, sur laquelle il y a en principe peu de travail. J'ai poncé doucement les faces intérieures de l'abri pour en amincir les parois, plus élégant puisque je suis en train de surdétailler l'intérieur.

Vous pouvez, comme moi, remplacer les portillons en résine par les portillons en maillechort que propose également Mecanic Trains, ils sont plus fins. Pour les rendre mobiles, j'ai créé une articulation en glissant un fil de laiton dans un tube de laiton.

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Le fil de laiton sera solidaire de l'abri, glissé dans les petits trous prévus par Mecanic Trains à cet effet. Le tube de laiton sera soudé à chaque portillon. J'ai pris du fil de 0,3mm chez l'Octant, et le tube de laiton de 0,8mm, de diamètre intérieur 0,4mm. L'Octant recommande de laisser un dixième de mm entre deux tubes concentriques lorsqu'on souhaite réaliser une telle articulation mobile, et je confirme que cela fonctionne bien avec ces dimensions. Pour fixer le tube de laiton aux portillons, j'ai soudé, première expérience de soudure pour un kit.

Pour fixer la plaque horizontale mobile entre la loco et le tender, je cherche encore une solution élégante. En effet, ce platelage devrait recouvrir le rebord de l'avant du tender, sans gêner l'articulation entre loco et tender. Le problème est que l'avant du tender 30A est sensiblement plus haut que l'arrière de la loco, si bien que le platelage ne serait pas du tout horizontal, ce qui serait très inesthétique ! Ce que j'envisage est donc de fixer le platelage horizontalement, donc non pas recouvrir le bord du tender, mais venir en affleurement, de façon aussi jointive que possible. Ceci serait envisageable avec une liaison loco-tender à élongation, afin de préserver autant que possible l'aspect esthétique en ligne droite.

Bref, la solution doit prendre en compte la façon dont la liaison loco-tender est réalisée : c'est donc une affaire à suivre...

10 mars 2006

La devanture (1)

La devanture est l'extrémité arrière de la chaudière, située sous l'abri. Elle regroupe toutes les commandes des systèmes et organes de la machine, à l'usage de l'équipe de conduite. Celle-ci est constituée d'un mécanicien, responsable de la conduite de la loco, et d'un chauffeur, en charge du feu et de la production de vapeur. En France, le mécanicien est installé à gauche dans l'abri, car il doit pouvoir contrôler les signaux disposés le long des voies, à gauche de celles-ci. Le chauffeur est donc par voie de conséquence, installé à droite. Ceci explique la répartition des commandes sous l'abri : celles liées à la conduite de la machine sont à gauche, tandis que celles destinées au chauffeur sont à droite.

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J'ai souhaité détailler la devanture en résine de Mecanic Trains, en m'approchant le plus possible de ce que je pouvais observer sur le diagramme ci-contre (in: "les Mountain Françaises", Chavy / Maillet / Gibert, Ed. du Cabri). Je ne connais pas l'utilité de toutes ces commandes, je n'en reconnais que quelques unes. J'ai identifié les organes les plus visibles et significatifs, et estimé une dimension de leur représentation à l'échelle H0 en appliquant une règle de trois par rapport à la largeur de la devanture (dimension sur le diagramme, et celle du modèle en résine).

Ainsi par exemple les volants de la nourrice en haut devraient faire 1,23mm de diamètre, à l'échelle. J'avais envisagé un moment de les représenter par les volants Carmina 1mm, mais franchement, la mise en place d'un de ces volants sur la microscopique tige fournie par Carmina relève de Mission Impossible. Après nombre d'essais infructueux, j'ai finalement opté pour les volants 1,5mm, dont la mise en place sur un fil de laiton est sinon simple, du moins humainement faisable.

La gueule du foyer (communément appelée le gueulard) issue du moulage de la devanture de 241 A/D Mecanic Trains, a une forme et des dimensions rappelant plus la trappe d'accès d'une machine à stoker que celle d'une machine à chargement manuel ! J'ai donc collé trois petites tôles de laiton pour figurer les vantaux, ainsi qu'un quatrième sous le foyer. La gueule du foyer reste un chouia trop petite, mais est plus ressemblante.

De plus, j'ai découpé l'indicateur circulaire côté chauffeur, pour le reporter côté mécanicien, en effet sur le diagramme les trois indicateurs sont disposés en triangle sur la gauche de la chaudière.

Enfin, j'ai voulu représenter les deux niveaux d'eau au-dessus de la gueule du foyer, en collant deux tiges de laiton l'une sur l'autre, maintenues sur la résine par une grosse goutte de colle :

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Pas terrible, hein ? Quelques jours plus tard je ferais sauter ces deux trucs informes d'un coup de pince, pour les remplacer par quelque chose de plus fin... Le gueulard est quant à lui en sursis. Les petits volants de 1,5mm sont pour leur part toujours en place, je suis presque surpris qu'ils aient résisté aux travaux qui ont suivi...

09 mars 2006

Le châssis

Les travaux relatifs au châssis de la loco ont commencé dès l'été 2005. Les premières modifications ont été l'adjonction de prises de courant aux essieux, et l'augmentation du lest, ceci afin d'obtenir de meilleures performances du modèle au roulement, même si je n'ai pas de réseau et que cette machine fera, au moins durant les prochaines années, exclusivement du display. A l'automne, j'ai repris la partie arrière du châssis, située sous l'abri. Enfin, plus récemment, j'ai modifié l'avant du châssis, c'est-à-dire plus précisément la traverse avant de la loco et la plateforme avant.

Suivant le conseil d'Eric Seibel / Mecanic Trains, j'ai donc décidé d'améliorer les prises de courant de la machine. Lors de l'acquisition du kit, E.Seibel m'a remis une doc expliquant comment rajouter des palpeurs à une machine. En outre, ce dernier avait fait un exposé similaire dans un numéro un peu ancien maintenant (mais trouvable) de RMF. Selon le principe éprouvé des articles didactiques d'Eric Seibel, c'est tout illustré, c'est très bien fait, aussi je n'ai pas l'intention de m'étendre plus que ça sur cette partie des travaux.

Je voudrais simplement préciser que j'ai procédé à quelques petits aménagements par rapport à la méthode d'E.Seibel, qui préconise de fixer les palpeurs sur le haut du châssis, et de passer les fils de prise de courant par le dessus du châssis. En effet, ayant par ailleurs décidé d'augmenter le lest de la loco en ajoutant du plomb, j'ai jugé préférable d'utiliser l'espace situé sur le dessus du châssis pour y placer les plaques de plomb, juste sous le tablier, et de passer les fils pour la prise de courant sur le dessous du châssis, au niveau des roues. Ceci afin de limiter les découpes de plomb au minimum pour en mettre le maximum, et aussi éviter d'être embêté ultérieurement par des morceaux de plomb baladeurs au niveau des essieux.

Il y a des petites encoches dans les longerons du châssis Jouef, pas très esthétiques car, bien que cela soit juste sous le tablier, on voit le plomb derrière. Je ne sais pas à quoi servent ces encoches, aussi j'ai trouvé que c'était une bonne idée de coller des petits morceaux de plasticarte pour boucher les trous. Je colle le plasticarte avec de l'Ambroid ProWeld qui fait fondre le plastique. A utiliser dans un espace très bien ventilé...

Je n'ai pas pris de photo à cette période-là, aussi j'illustrerais ces travaux dans un prochain message.

08 mars 2006

Le tender

Au niveau du tender, sur la caisse en résine Mecanic Trains, le plus gros du travail est de supprimer la rehausse, puisqu'à l'époque PLM ce tender n'avait pas de rehausse. Ni de réservoir de TIA non plus d'ailleurs, mais chez Mecanic Trains les réservoirs de TIA sont séparés, des pièces de fonderie, ça tombe bien. D'où l'intérêt de se procurer la caisse de tender de Mecanic Trains au lieu de charcuter la caisse plastique de Jouef, pour en araser le réservoir de TIA...

Pour représenter le niveau de charbon dans le tender, sur le conseil d'E.Seibel / Mecanic Trains, je colle un petit morceau de serviette en papier enduit de colle résine, mis en forme à la main lorsque la colle commence à sécher. Il peut être nécessaire de raboter le lest en plomb juste en dessous, car forcément sans rehausse le tas de charbon ira moins haut...

Je n'ai pas rencontré de problème particulier à cette étape-là, à part peut-être pour la fixation de la caisse sur le châssis. Cette opération un peu délicate consiste à forer deux trous dans le coffre situé à l'arrière du tender, qui fait moins d'un cm de hauteur, il faut donc faire bien attention de ne pas traverser la résine, ce qui m'est arrivé, car lisser la surface du coffre riveté sans toucher aux rivets est un peu pénible. J'utilise deux vis de l'Octant, réf.VB341 vis bois en acier, dimensions 1,4*8mm. Les 8mm de long prenant en compte l'épaisseur du châssis du tender Jouef à cet endroit, en réalité il n'y a que quelques mm de vis dans la résine.

Pour le reste du travail sur le tender, c'est juste quelques heures de travail. Voici maintenant le résultat loco + tender, à ce stade des travaux :

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N'est-il pas beau, mon tender avec son coupon de serviette de table rouge fushia ? L'embiellage n'est pas encore remis en place définitivement, l'abri est juste posé en place, pour la photo. Le tablier sous l'abri baille affreusement, forcément puisque j'ai été obligé de réduire un chouia les deux longerons en dessous. Plus tard je renforcerais cette partie du châssis avec quelques tôles de laiton, je vous expliquerais comment j'ai fait. Il y a une grosse trace de colle sur la chaudière au-dessus des cylindres, ce n'est rien, il s'agit d'un colmatage en cours, ça disparaîtra. Petit à petit la loco prend forme, allez hop, encore une, pour le plaisir:

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Pour ce qui est du tender, reste plus qu'à poser le détaillage. Pour la loco, il y a encore quelques heures de ponçage. A suivre...

07 mars 2006

La chaudière (3)

Si vous observez attentivement la chaudière qui illustre mon message "chaudière (2)", vous vous rendrez compte que, si les trois proéminences (cheminée / dôme de vapeur / sablière) sont effectivement bien alignées entre elles, cet alignement est en fait très légèrement de biais par rapport à l'axe du châssis... Si bien que lorsque je mets l'abri en place, catastrophe, impossible de l'aligner avec le reste ! Méga ratage !...

Une seule solution, recommencer : je démonte la sablière à coups de mini-disqueuse, c'est violent, je sais... Pour l'alignement de la cheminée avec le dôme de vapeur, je me contente de reprendre très légèrement l'arrondi de ce dernier. Voici le résultat:

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Les plus observateurs noteront qu'en vue de dessus la sablière est maintenant très légèrement plus à gauche qu'avant (la gauche de la chaudière), de façon infime, mais elle est réellement mieux centrée.

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Les trois proéminences (cheminée, dôme de vapeur, sablière) sont maintenant alignées avec l'axe central de l'abri, démonstration ci-contre.

Egalement, j'en ai profité pour placer la sablière un peu plus en arrière, plus conforme au diagramme de la 241C1. De plus, les joints autoclaves sont maintenant tous en place.

Reste plus qu'à lisser, poncer, encore lisser, encore poncer, toujours lisser, toujours poncer... Ensuite je remettrais le détaillage enlevé (cerclages de chaudière, câbles sous la chaudière de part et d'autre), ainsi que les tubulures rapportées... A suivre !

06 mars 2006

Le train de roues

En parallèle à ces travaux sur la chaudière, je me suis lancé dans la chimie : brunissage des roues Jouef en métal blanc de la loco 241P, et du tender 30A.

J'ai essayé plusieurs produits, celui avec lequel j'ai obtenu le meilleur résultat est l'ensemble de produits de brunissement de chez Zebulon (dégraissant + brunisseur + fixateur), anciennement fabrication Libéron si j'ai bien compris.

Pour chaque produit, j'ai employé la méthode du bain, motivée pour partie par le fait que j'ai maintenant à ma disposition quantité de petits pots bébé, et aussi parceque cette méthode me semblait optimale compte tenu des grosses têtes de mort sur les bidons Zebulon... Pas pratique en effet de frotter, gratter, avec les gants "spécial chimie"... En l'absence d'indication de dosage, j'ai pris 3/4 - 1/4, c'est à dire 25ml d'acide pour 75ml d'eau distillée.

J'ai procédé comme suit :

  • nettoyage : mini-brossette à poils nylon et forme de tasse,

  • dégraissage : un premier bain rapide, suivi d'un coup d'essuie-tout, afin de s'assurer que le produit accroche bien partout et qu'il ne reste pas de ces micro-bulles ; un second bain, plusieurs minutes (le temps de traiter les autres essieux en fait) ; je laisse ensuite s'égoutter sur de l'essuie-tout,

  • brunissage : environ 1 h 30, avec changement du bain toutes les 30 minutes car le produit devenait chargé, de plus il m'a semblé nécessaire de brosser les roues toutes les 10 minutes environ avec une vieille brosse à dents, car une sorte de moisissure bleutée se formait autour du métal,

  • rincage à l'eau courante,

  • brossage à la feutrine de polissage pour enlever l'excédent,

  • application du fixateur,

  • à nouveau brossage à la feutrine.

Voici une photo du résultat:

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Au cours des semaines suivantes, il apparaitra encore quelques traces bleutées, que je ferais disparaître par une nouvelle application de fixateur et brossage à la feutrine.

La phase de préparation du métal est cruciale : non seulement dégraissage avec le produit ad hoc, et on ne touche plus les roues, mais aussi, si les roues ont servi, polissage à la mini-brossette, on m'a même recommandé un passage au bac à ultrasons (que je n'ai pas encore... Idée cadeau pour ceux qui lisent !) sans oublier quelques gouttes de produit à lessive comme "agent mouillant"... Dans mon cas, puisque je prévois de rajouter des prises de courant aux essieux de la loco, il est important d'éviter de nettoyer les roues au papier de verre, les contacts électriques ayant horreur des micro-rayures qui favorisent un encrassement rapide.

A un moment donné, je ne sais ce qui m'est passé par la tête, mais au lieu d'eau distillée j'ai dilué l'acide avec de l'eau du robinet ! Ben ça a eu l'air de convenir...

De plus, au fur et à mesure de mes essais j'ai trouvé une astuce pour remplacer l'eau du bain sans le remplacer totalement : je laisse le bain reposer quelques instants, les résidus retombent au fond. Puis je transvase tout doucement l'acide dilué dans un autre récipient, je ne jette que le dernier cinquième et toute la crasse au fond. Je complète avec un peu d'eau, et c'est reparti.

Par la suite, j'ai bruni d'autres trains de roues, en obtenant de meilleurs résultats - je suppose que c'est ce que l'on appelle l'expérience... Aussi, j'ai fini par récupérer une autre épave de 241P dans le but avoué de lui piquer son train de roues pour recommencer le brunissement ! Donc, à suivre...

05 mars 2006

La chaudière (2)

E.Seibel / Mecanic Trains conseille de commencer par mettre en place la chaudière sur le tablier. De façon générale, je préfère en effet commencer par le gros oeuvre avant de m'attaquer aux détails. Après démontage intégral du modèle Jouef pour en récupérer le chassis et le tablier, j'ai donc aplani l'arrière de la chaudière Mecanic Trains (le foyer) en le ponçant sur un bloc, tout en vérifiant de temps en temps le bon positionnement horizontal et vertical de la chaudière ainsi que la parfaite symétrie des détails (joints autoclaves, etc). Cette étape n'est pas simple, car elle conditionne toute la qualité du résultat final. Pour tout dire, j'ai dû recommencer plusieurs fois avant d'arriver à une chaudière parfaitement positionnée dans les trois dimensions, parfaitement horizontale, bien "assise" sur l'arrière...

La chaudière sera maintenue au chassis par trois vis, l'une entre les cylindres, l'autre dans le foyer, la troisième à mi-longueur. J'ai envisagé un moment d'en mettre deux de plus, à chaque quart, mais j'ai changé d'avis, estimant que cela n'apporterait pas grand-chose de plus que des ennuis. La chaudière reste démontable, jusqu'aux toutes dernières étapes de la réalisation du kit. Pour les vis, j'ai pris la réf.VB351 de l'Octant : vis bois en acier 2*16 mm.

La résine se colle bien, à la colle bi-composants. En fait, à l'Araldite j'ai préféré la Sader à prise rapide. En effet celle-ci sèche en surface avant de durcir à coeur, si bien qu'il reste possible durant quelques dizaines de minutes de déplacer (dans une certaine mesure...) les pièces collées. Attention cependant à l'élasticité de la colle, qui tend à ramener les pièces à la position dans laquelle la colle a commencé à prendre... Tandis que l'Araldite à prise rapide sèche assez vite par l'intérieur, tout en restant collante en surface, ce qui rend difficile tout travail une fois la pièce positionnée.

Il est intéressant de combler les passages de roues, un peu trop profonds dans le moule de Mecanic Trains, ce sera plus élégant. Pour ce faire, lorsque la chaudière est en place, je dispose un film de colle résine dans ces passages de roues, et sans attendre qu'elle commence à sécher, je presse très fort la chaudière en place sur le tablier afin que le trop-plein ressorte. Lorsque la colle commence à prendre, tout démonter pour éviter que le tablier ne reste collé sur la chaudière. Lorsque la colle est sèche, couper tout ce qui dépasse au cutter puis poncer.

Voici donc une photo de la loco prise à ce moment-là. Nous sommes en Aout 2005, et c'est à ce moment que j'ai commencé à prendre des photos de la loco, au départ pour juger de la symétrie de la chaudière. Le principe est le suivant : avec Adobe Photoshop, je duplique le calque, je retourne le calque du dessus, lui donne 50% de transparence afin de voir les deux en même temps. Je déplace l'un des deux, une légère rotation peut être nécessaire également, jusqu'à superposer certains éléments particuliers du modèle, "inamovibles", tels que les coins, le chassis, etc... Ceci permet de juger de façon non subjective de la bonne symétrie du modèle et en particulier des parties en résine, que je travaille. Ultérieurement, ces photos me permettront de suivre l'évolution du modèle.

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Les pièces en résine plus claires sont extraites (à coup de disqueuse) de la seconde chaudière. A noter en particulier la ligne de joints autoclaves à gauche du foyer (en bas à droite sur la photo): c'est une erreur de ma part, je croyais à une dissymétrie de la chaudière Mecanic Trains et j'ai cru bon de déplacer ces vannes. En réalité la chaudière est correcte, c'est juste la mise en place de celle-ci sur le chassis qui était à revoir... J'écrivais plus haut combien cette étape est primordiale, je me suis donné du travail en plus...

Commence ensuite un long travail de peaufinage : je bouche les petits trous à la cyano, dont la tension de surface permet d'obtenir une surface lisse. Puis je ponce à plat, pour enlever l'excédent de colle. Et ainsi de suite jusqu'à obtenir un résultat satisfaisant... Une ficelle pour juger de la surface de la pièce en résine : la présenter face à une lumière rasante telle que celle du Soleil couchant, tout ce qui ne brille pas de la même façon que le reste est encore en creux par rapport au reste de la surface... Ce qui signifie : quelques gouttes de colle cyano à rajouter !


L'OCTANT
17 rue du Printemps
BP 21005
F-67451 MUNDOLSHEIM CEDEX
tél.: 03 88 20 55 57
fax: 03 88 20 57 88

04 mars 2006

La chaudière (1)

Voici ci-après deux diagrammes, l'un d'une 241A PLM et l'autre de la 241C1 (in: "les Mountain Françaises", Chavy / Maillet / Gibert, Ed. du Cabri).

Tout d'abord diagramme d'une 241A du PLM:

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A noter en particulier:

  • la sablière au-dessus du premier essieu accouplé, légèrement à l'arrière de celui-ci

  • le dôme de vapeur entre le second et le troisième essieu accouplé

  • la turbodynamo située à l'arrière, juste devant le sifflet et l'abri

  • cinq paires de joints autoclaves sur le dessus du foyer

Et la 241C1:

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Il est à noter:

  • le dôme de vapeur au-dessus du premier essieu accouplé, un peu en avant de celui-ci

  • la sablière entre le second et le troisième essieu accouplé

  • la turbodynamo entre le dôme de vapeur et la sablière

  • six paires de joints autoclaves au-dessus du foyer, plus encore deux paires, à l'avant et à l'arrière de la sablière

Au niveau de la chaudière, les différences entre les deux apparaissent nettement, ce qui donne une idée du travail à effectuer pour rendre cette chaudière de 241A du PLM plus conforme à celle de la C1:

  • Principalement, le dome de vapeur et la sablière sont inversés.

  • Par voie de conséquence, certains cerclages ne sont pas à la même place.

  • De même, certains accessoires se retrouvent déplacés (turbodynamo)

  • Sur l'arrière de la chaudière, autour du foyer, les joints autoclaves sont plus nombreux sur la 241C1.

  • Enfin sous l'arrière de la chaudière, se trouvent deux paires de joints autoclaves, mais ils ne sont pas disposés de la même façon.

En ce qui concerne le modèle, j'ai donc arasé les cerclages, prévoyant de les rapporter ensuite en laiton, conformément au diagramme de la 241C1 ; arasé les câbles qui courent le long de la chaudière, et qui recouvrent les cerclages par endroits... Ca gène donc on vire, et on replacera après... Et enfin et surtout, tronçonné les deux proéminences, dôme de vapeur et sablière, par quatre coups de mini-disqueuse, découpant ainsi une base pyramidale, pour les inverser en les positionnant correctement.

En réalité, j'ai raté mon coup la première fois, en tronçonnant les deux protubérances un peu trop près de leur base. D'une part le raccord avec la chaudière n'était pas très élégant, d'autre part j'ai fait disparaître quelques détails, et je me suis rendu compte a posteriori qu'il me serait difficile de les restituer. J'ai donc préféré récupérer une autre chaudière auprès de Mecanic Trains, et recommencer. En tronçonnant à nouveau j'ai veillé à découper plus largement la chaudière, contourner la base de la commande de prise de vapeur d'une part, et les départs de sablière d'autre part.

En collant les deux proéminences, il est important de s'assurer du bon alignement de celles-ci avec la cheminée à l'avant (qui d'ailleurs pourrait être collée en même temps, tiens, comme ça ce sera fait) et l'abri à l'arrière.

Ce ratage me sera finalement profitable puisque je récupérerais plus tard sur la seconde chaudière les joints autoclaves qu'il me manque, ces sortes de vannes de part et d'autre du foyer, servant à nettoyer l'intérieur de celle-ci. Je les découperais à la mini-disqueuse pour les positionner dans des cavités ménagées à la fraiseuse dans la première chaudière.

01 mars 2006

Point de départ..

Il s'agit d'un kit Mecanic Trains sur base Jouef. Pour la partie Mecanic Trains, la chaudière est en résine, de même que l'abri de la loco et la caisse du tender. Les pièces de détail sont en fonderie, un peu de photogravure également, laiton, béryllium, métal blanc. Pour la base Jouef, les pièces nécessaires sont le châssis, le trains de roues, le tablier d'une 241P ; et le châssis d'un tender 30A type PLM, celui de la 231K Sud-Est de Jouef.

Le kit Mecanic Trains vise en réalité à reproduire une loco 241 A ou D du PLM, les différences avec la 241C1 sont donc sensibles, en particulier au niveau de la chaudière. A la réception du kit, et après analyse de ces différences, j'ai donc décidé d'effectuer diverses modifications visant à rendre le résultat final plus conforme à ce que je pouvais observer sur les photos de la machine réelle. Cela représentait du travail en plus, bien sûr, mais après tout, c'est un passe-temps. Fort heureusement, la résine se travaille bien, mais tronçonner, coller, boucher les trous, poncer, lisser, poncer, rater, recommencer, encore lisser, encore poncer, lisser, poncer... En définitive, cela m'a pris des mois, rien que pour cette chaudière. Sans rire.

Au cours des prochains jours, je récapitulerais les travaux effectués en 2005 pour arriver au résultat actuel. Nous aborderons donc successivement les différentes parties sur lesquelles j'ai travaillé : la chaudière, le tender, le châssis, les roues, la partie avant de la loco, l'abri, la devanture. Ensuite, vous pourrez suivre les travaux en temps réel, enfin presque...